Guidebook for Avignon

Marine
Guidebook for Avignon

Sightseeing

Rome a pendant quelques décennies été en Avignon, ne ratez pas cet édifice grandiose classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Palais des Papes
Place du Palais
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Rome a pendant quelques décennies été en Avignon, ne ratez pas cet édifice grandiose classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
"Sur le pont d'Avignon, on y danse, on y danse..." Le célèbre Pont Saint Bénézet vaut évidemment le détour, le temps d'une chanson !
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Pont Saint-Bénézet (Pont d'Avignon)
Boulevard de la Ligne
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"Sur le pont d'Avignon, on y danse, on y danse..." Le célèbre Pont Saint Bénézet vaut évidemment le détour, le temps d'une chanson !

Food Scene

Cuisine à la fois classique et innovante
17 yerel halk öneriyor
Restaurant Le Cul De Poule
2 Bis Pl. des Carmes
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Cuisine à la fois classique et innovante
Une des institutions des avignonnais : le magret de canard est délicieux ! Sans parler du moelleux au chocolat et de son coeur au Toblerone...
40 yerel halk öneriyor
Restaurant L'Offset
16 Rue des Teinturiers
40 yerel halk öneriyor
Une des institutions des avignonnais : le magret de canard est délicieux ! Sans parler du moelleux au chocolat et de son coeur au Toblerone...
Les frites belges préparées avec amour sont justes délicieuses, tout comme leurs hamburgers. Et la terrasse dans la cour intérieure est vraiment très sympa !
be frite
12 Rue Louis Pasteur
Les frites belges préparées avec amour sont justes délicieuses, tout comme leurs hamburgers. Et la terrasse dans la cour intérieure est vraiment très sympa !
Cuisine turque et grecque délicieuse, petits budgets et surtout Garip, le patron, est vraiment adorable !
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Restaurant Le Barrio
13 Rue des Infirmières
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Cuisine turque et grecque délicieuse, petits budgets et surtout Garip, le patron, est vraiment adorable !
Les spécialités du Restaurant des Carmes turques, grecques mais également russes sont toutes là et plus encore !
Traiteur Des Carmes
Les spécialités du Restaurant des Carmes turques, grecques mais également russes sont toutes là et plus encore !

Parks & Nature

Le poumon d'Avignon avec vue absolument imprenable sur le Palais des Papes et surtout sur le Pont Saint Bénézet.
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île de la Barthelasse
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Le poumon d'Avignon avec vue absolument imprenable sur le Palais des Papes et surtout sur le Pont Saint Bénézet.

Getting Around

la navette gratuite du parking des italiens vous déposera devant la porte de l'immeuble. Une station de "vélos pop" se trouve juste devant l'immeuble. Gratuit la première demi-heure, vous pourrez rejoindre n'importe laquelle de la vingtaine d'autres stations.
16 yerel halk öneriyor
Place des Carmes
Place des Carmes
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la navette gratuite du parking des italiens vous déposera devant la porte de l'immeuble. Une station de "vélos pop" se trouve juste devant l'immeuble. Gratuit la première demi-heure, vous pourrez rejoindre n'importe laquelle de la vingtaine d'autres stations.

Arts & Culture

Magnifique édifice rassemblant une très belle collection d’œuvres du Moyen-Age et début Renaissance.
98 yerel halk öneriyor
Musee du Petit Palais
Place du Palais
98 yerel halk öneriyor
Magnifique édifice rassemblant une très belle collection d’œuvres du Moyen-Age et début Renaissance.
Une des plus importantes collections d'art contemporains de France
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Collection Lambert
5 Rue Violette
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Une des plus importantes collections d'art contemporains de France
Le musée d'histoire naturelle d'Avignon, gratuit, vous propose une jolie collection dont un t-rex, ainsi que de régulières expositions temporaires passionnantes.
10 yerel halk öneriyor
Requien Müzesi
67 Rue Joseph Vernet
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Le musée d'histoire naturelle d'Avignon, gratuit, vous propose une jolie collection dont un t-rex, ainsi que de régulières expositions temporaires passionnantes.
La maison du crime se situe au n°8 de la place du Portail Matheron. Elle prit ce nom après que la veuve Pical et sa fille y eussent été assassinées par leur servante le 16 avril 1802. La meurtrière fut guillotinée un an plus tard à Carpentras et sa complice écopa de vingt-quatre ans de réclusion. Elle fut ensuite habitée du 26 octobre 1869 au 30 mai 1871 par Stéphane Mallarmé qui, à sa demande, avait été nommé chargé de cours d'Anglais au Lycée de garçons d'Avignon. Le poète connaissait déjà et appréciait cette ville dans laquelle il avait séjourné en 1864 pour y rencontrer Théodore Aubanel avec lequel il s'était lié d'amitié, puis en août 1866 pour consulter le docteur Béchet, praticien avignonnais qui jouissait d'une grande réputation. Au cours de son séjour, le poète reçut nombre de ses amis parisiens dont Henri Cazalis, François Coppée, Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et Catulle Mendès. Puis lassé de l'enseignement, il demanda et obtint un congé pour raison de santé, le 20 janvier 1870. Il se contenta, dès lors, de donner des leçons d'Anglais aux cours municipaux de Saint-Martial avant de rejoindre la capitale.
8 Rue Portail Matheron
8 Rue Portail Matheron
La maison du crime se situe au n°8 de la place du Portail Matheron. Elle prit ce nom après que la veuve Pical et sa fille y eussent été assassinées par leur servante le 16 avril 1802. La meurtrière fut guillotinée un an plus tard à Carpentras et sa complice écopa de vingt-quatre ans de réclusion. Elle fut ensuite habitée du 26 octobre 1869 au 30 mai 1871 par Stéphane Mallarmé qui, à sa demande, avait été nommé chargé de cours d'Anglais au Lycée de garçons d'Avignon. Le poète connaissait déjà et appréciait cette ville dans laquelle il avait séjourné en 1864 pour y rencontrer Théodore Aubanel avec lequel il s'était lié d'amitié, puis en août 1866 pour consulter le docteur Béchet, praticien avignonnais qui jouissait d'une grande réputation. Au cours de son séjour, le poète reçut nombre de ses amis parisiens dont Henri Cazalis, François Coppée, Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et Catulle Mendès. Puis lassé de l'enseignement, il demanda et obtint un congé pour raison de santé, le 20 janvier 1870. Il se contenta, dès lors, de donner des leçons d'Anglais aux cours municipaux de Saint-Martial avant de rejoindre la capitale.
En 1367, Francesco di Marco Datini ouvrit sa première maison de commerce à Avignon dans la Loge des Cavaliers à l’angle des rues de la Mirallerie et de la Lancerie, aujourd’hui, angle de la rue du Puits-des-Bœufs et de la place de l’Horloge. Cet établissement servit de modèle à tous ceux que le marchand allait fonder tout au long de sa fructueuse carrière. Il comprenait un entrepôt pour les marchandises en transit, une boutique de vente au détail, une table de changeur, une hostellerie et une taverne. Il fut le premier à profiter d'une bulle pontificale daté du 18 mars 1368 et signée Rome. par Urbain V Afin d'éviter la récession économique, le pontife conseillait à Philippe de Cabassolle, recteur du Comtat Venaissin et gouverneur d'Avignon, d'accorder libertés et privilèges aux marchands et négociants en laine avec exemption de taille ainsi qu'aux meuniers s'installant sur les rives de la Sorgue et de la Durance.
Hôtel Palais des Papes
3 Pl. du Palais
En 1367, Francesco di Marco Datini ouvrit sa première maison de commerce à Avignon dans la Loge des Cavaliers à l’angle des rues de la Mirallerie et de la Lancerie, aujourd’hui, angle de la rue du Puits-des-Bœufs et de la place de l’Horloge. Cet établissement servit de modèle à tous ceux que le marchand allait fonder tout au long de sa fructueuse carrière. Il comprenait un entrepôt pour les marchandises en transit, une boutique de vente au détail, une table de changeur, une hostellerie et une taverne. Il fut le premier à profiter d'une bulle pontificale daté du 18 mars 1368 et signée Rome. par Urbain V Afin d'éviter la récession économique, le pontife conseillait à Philippe de Cabassolle, recteur du Comtat Venaissin et gouverneur d'Avignon, d'accorder libertés et privilèges aux marchands et négociants en laine avec exemption de taille ainsi qu'aux meuniers s'installant sur les rives de la Sorgue et de la Durance.
La plus ancienne maison d'Avignon, dite « Maison aux auvents » se situe au n°40 de la rue des Marchands, dite alors « rue de la Mercerie ». Elle possède toujours ses murs en encorbellement soutenus par des poutres faisant saillie. Elle a été référencée, dès la fin du XVe siècle, comme appartenant aux Galiani, marchands de toile, qui la vendirent, en 1498, aux frères Belli. Puis, elle fut acquise, en 1548, par un autre marchand, Nicolas de Ceps, et par Jean Ferrier, dit Benoît, qui tenait négoce de marchandises en 1568. Au XVIIe siècle, elle devint la boutique de la famille De l'Église, d'origine piémontaise, qui commercialisait des épices.
40 Rue des Marchands
40 Rue des Marchands
La plus ancienne maison d'Avignon, dite « Maison aux auvents » se situe au n°40 de la rue des Marchands, dite alors « rue de la Mercerie ». Elle possède toujours ses murs en encorbellement soutenus par des poutres faisant saillie. Elle a été référencée, dès la fin du XVe siècle, comme appartenant aux Galiani, marchands de toile, qui la vendirent, en 1498, aux frères Belli. Puis, elle fut acquise, en 1548, par un autre marchand, Nicolas de Ceps, et par Jean Ferrier, dit Benoît, qui tenait négoce de marchandises en 1568. Au XVIIe siècle, elle devint la boutique de la famille De l'Église, d'origine piémontaise, qui commercialisait des épices.
Elle se situe au no 18 de la rue Saint-Étienne. Elle est l'œuvre d'un riche marchand avignonnais qui avait acheté un immeuble vétuste sur cet emplacement en 1773. Elle se distingue, entre toutes, par ses appuis de fenêtres en fer forgé portant, chacun en son centre, « la figure d'un ballon, rehaussée sur ceux du deuxième étage par un petit aérostat en tôle découpée et repoussée ». C'est ici que, depuis 1782, descendaient les frères Montgolfier quand ils venaient d'Annonay pour leur commerce de papier. Le Courrier d'Avignon du 24 février 1784 relate : « C'est à Avignon que M. de Montgolfier l'aîné fit son expérience pour la première fois. Là, il ne vit pas sans une profonde joie, qu'un petit parallélépipède creux de taffetas ayant été chauffé préalablement monta rapidement au plafond ». Une autre relation de cet événement a été faite par Félix Dugonet, dans son ouvrage paru en 1903 L'invention de l'Aéronautique à Avignon en 1782. Il narre : « Il voulut en se lavant chauffer la chemise qu'il allait mettre. À cet effet, il alluma devant la cheminée une flambée de papier et, serrant l'ouverture du col de la main gauche, il évasait les pans de la chemise en forme de cloche pour y concentrer la chaleur. Il arriva que l'air chaud, étroitement emprisonné dans le ballonnement bien réussi de la toile, se mit à élever avec assez de force la chemise gonflée au-dessus du foyer improvisé ». De plus, il est de tradition que les frères Montgolfier donnèrent une des premières séances d'aérostation dans la cour d'honneur de l'Hôtel particulier des Villeneuve-Martignan, l'actuel Musée Calvet d'Avignon.
18 Rue Saint-Etienne
18 Rue Saint-Etienne
Elle se situe au no 18 de la rue Saint-Étienne. Elle est l'œuvre d'un riche marchand avignonnais qui avait acheté un immeuble vétuste sur cet emplacement en 1773. Elle se distingue, entre toutes, par ses appuis de fenêtres en fer forgé portant, chacun en son centre, « la figure d'un ballon, rehaussée sur ceux du deuxième étage par un petit aérostat en tôle découpée et repoussée ». C'est ici que, depuis 1782, descendaient les frères Montgolfier quand ils venaient d'Annonay pour leur commerce de papier. Le Courrier d'Avignon du 24 février 1784 relate : « C'est à Avignon que M. de Montgolfier l'aîné fit son expérience pour la première fois. Là, il ne vit pas sans une profonde joie, qu'un petit parallélépipède creux de taffetas ayant été chauffé préalablement monta rapidement au plafond ». Une autre relation de cet événement a été faite par Félix Dugonet, dans son ouvrage paru en 1903 L'invention de l'Aéronautique à Avignon en 1782. Il narre : « Il voulut en se lavant chauffer la chemise qu'il allait mettre. À cet effet, il alluma devant la cheminée une flambée de papier et, serrant l'ouverture du col de la main gauche, il évasait les pans de la chemise en forme de cloche pour y concentrer la chaleur. Il arriva que l'air chaud, étroitement emprisonné dans le ballonnement bien réussi de la toile, se mit à élever avec assez de force la chemise gonflée au-dessus du foyer improvisé ». De plus, il est de tradition que les frères Montgolfier donnèrent une des premières séances d'aérostation dans la cour d'honneur de l'Hôtel particulier des Villeneuve-Martignan, l'actuel Musée Calvet d'Avignon.
Située aux no 21-23 de la rue Joseph Vernet, elle a gardé le nom de son propriétaire Pierre Simon Bouchet (1747-1814), un agronome qui avait été troisième consul d'Avignon avant la Révolution. Cette demeure est entrée dans l'Histoire pour avoir servi de logement, en 1793, au capitaine Bonaparte qui avait été envoyé par la Convention nationale pour organiser l'approvisionnement de l'Armée d'Italie. Il dut même s'y cacher lorsque la cité fut occupée par l'armée des fédéralistes marseillais, insurgée contre la Convention. Après leur reddition, le 26 juillet 1793, il suivit l'armée du général Carteaux. Mais atteint de paludisme, Napoléon fut contraint de revenir chez son logeur en août. Ce fut alors qu'il rédigea dans sa chambre son Souper de Beaucaire, pamphlet jacobin contre le fédéralisme. Cette brochure de 16 pages fut publiée par Sabin Tournal, éditeur du Courrier d'Avignon. Sous l'Empire, Napoléon 1er éleva Simon Bouchet au grade de chevalier de la Légion d'Honneur.
21 Rue Joseph Vernet
21 Rue Joseph Vernet
Située aux no 21-23 de la rue Joseph Vernet, elle a gardé le nom de son propriétaire Pierre Simon Bouchet (1747-1814), un agronome qui avait été troisième consul d'Avignon avant la Révolution. Cette demeure est entrée dans l'Histoire pour avoir servi de logement, en 1793, au capitaine Bonaparte qui avait été envoyé par la Convention nationale pour organiser l'approvisionnement de l'Armée d'Italie. Il dut même s'y cacher lorsque la cité fut occupée par l'armée des fédéralistes marseillais, insurgée contre la Convention. Après leur reddition, le 26 juillet 1793, il suivit l'armée du général Carteaux. Mais atteint de paludisme, Napoléon fut contraint de revenir chez son logeur en août. Ce fut alors qu'il rédigea dans sa chambre son Souper de Beaucaire, pamphlet jacobin contre le fédéralisme. Cette brochure de 16 pages fut publiée par Sabin Tournal, éditeur du Courrier d'Avignon. Sous l'Empire, Napoléon 1er éleva Simon Bouchet au grade de chevalier de la Légion d'Honneur.
Située au fond d'une cour, au Nord-Ouest de la place Saint-Pierre, elle a été la résidence de la famille Aubanel, imprimeurs à Avignon. C'est Théodore Aubanel (1829 - 1886), lui-même, qui transféra ici l'imprimerie familiale de la « rue Saint-Marc », lors du percement de la rue de la République. Les descendants de cette famille en restèrent propriétaires jusqu'en 2000, date à laquelle fut fermé le musée de l'imprimerie installé dans la maison du poète. Elle comporte des salons aux décors raffinés, restaurés entre les années 2005 et 2006. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_Aubanel https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Aubanel_de_l%27imprimerie#Destin_du_mus.C3.A9e
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Place Saint-Pierre
Place Saint-Pierre
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Située au fond d'une cour, au Nord-Ouest de la place Saint-Pierre, elle a été la résidence de la famille Aubanel, imprimeurs à Avignon. C'est Théodore Aubanel (1829 - 1886), lui-même, qui transféra ici l'imprimerie familiale de la « rue Saint-Marc », lors du percement de la rue de la République. Les descendants de cette famille en restèrent propriétaires jusqu'en 2000, date à laquelle fut fermé le musée de l'imprimerie installé dans la maison du poète. Elle comporte des salons aux décors raffinés, restaurés entre les années 2005 et 2006. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_Aubanel https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Aubanel_de_l%27imprimerie#Destin_du_mus.C3.A9e
La chapellerie Mouret, se situant au 20 rue des marchands, comporte un décor Louis XVI d'origine (1860). Son décor intérieur et sa façade sont classés "Monuments Historiques" depuis 1995. La façade de l'immeuble et sa toiture, côté rue, sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques de France. La chapellerie est toujours en activité.
20 Rue des Marchands
20 Rue des Marchands
La chapellerie Mouret, se situant au 20 rue des marchands, comporte un décor Louis XVI d'origine (1860). Son décor intérieur et sa façade sont classés "Monuments Historiques" depuis 1995. La façade de l'immeuble et sa toiture, côté rue, sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques de France. La chapellerie est toujours en activité.
Situé au n° 13 de la rue de la Bouquerie, l'Hotel particulier de Brancas fut construit, en 1533, par Gilles de Roays, puis vendu, en 1557 à Alexandre de Grillet. Ce n'est qu'en 1771 qu'il fut acquis par une dame de Crillon, comtesse de Brancas. C'est là que furent accueillis, au cours de l'hiver 1784-1785, le ministre Necker, alors en disgrâce, son épouse Suzanne et leur fille Germaine de Staël, alors âgée de 18 ans. En 1796, le lieu fut acheté par les Seguin, imprimeur, qui y éditèrent, en 1859, Mireio de Frédéric Mistral. L'imprimerie s'installa ensuite sur un terrain adjacent et l'Hôtel de Brancas fut transformé, après 1916, en école communale de filles.
13 Rue Bouquerie
13 Rue Bouquerie
Situé au n° 13 de la rue de la Bouquerie, l'Hotel particulier de Brancas fut construit, en 1533, par Gilles de Roays, puis vendu, en 1557 à Alexandre de Grillet. Ce n'est qu'en 1771 qu'il fut acquis par une dame de Crillon, comtesse de Brancas. C'est là que furent accueillis, au cours de l'hiver 1784-1785, le ministre Necker, alors en disgrâce, son épouse Suzanne et leur fille Germaine de Staël, alors âgée de 18 ans. En 1796, le lieu fut acheté par les Seguin, imprimeur, qui y éditèrent, en 1859, Mireio de Frédéric Mistral. L'imprimerie s'installa ensuite sur un terrain adjacent et l'Hôtel de Brancas fut transformé, après 1916, en école communale de filles.
Hôtel de Tonduti de Saint-Légier : Situé aux n° 17-19 de la rue de la Petite Fusterie, cet hôtel particulier s'ouvre sur une vaste cour par un grand portail à carrosse. Dans cette cour, deux arcades permettent d'entrer dans un vestibule desservi par un majestueux escalier d'honneur. Ce fut la demeure de Pompée Catilina, colonel de l'Infanterie pontificale et fondateur de la Confrérie des Pénitents Noirs d’Avignon, mort en 1615 et inhumé dans la collégiale Saint-Agricol. Au XVIIe siècle, cet hôtel passa à François de Tonduty, seigneur de Saint-Légier, qui était aussi jurisconsulte, Primicier de l'Université d'Avignon, et astronome formé par le jésuite Athanase Kircher. Les appartements furent décorés par Pierre II Mignard, peintre et architecte, entre 1683 et 1685, époque où fut reconstruite la seconde façade de l’hôtel aux 7, 9 et 11 de la rue Joseph Vernet. Les toiles de Mignard, vendues vers 1882, furent acquises pour la plupart en 1962 par le Musée Calvet : outre une « Suite d’Apollon » inspirée des tableaux de son père pour l’appartement bas du Roi aux Tuileries, on y voit quatre portraits historiés de la famille de Tonduty, représentant les quatre saisons.
17 Rue de la Petite Fusterie
17 Rue de la Petite Fusterie
Hôtel de Tonduti de Saint-Légier : Situé aux n° 17-19 de la rue de la Petite Fusterie, cet hôtel particulier s'ouvre sur une vaste cour par un grand portail à carrosse. Dans cette cour, deux arcades permettent d'entrer dans un vestibule desservi par un majestueux escalier d'honneur. Ce fut la demeure de Pompée Catilina, colonel de l'Infanterie pontificale et fondateur de la Confrérie des Pénitents Noirs d’Avignon, mort en 1615 et inhumé dans la collégiale Saint-Agricol. Au XVIIe siècle, cet hôtel passa à François de Tonduty, seigneur de Saint-Légier, qui était aussi jurisconsulte, Primicier de l'Université d'Avignon, et astronome formé par le jésuite Athanase Kircher. Les appartements furent décorés par Pierre II Mignard, peintre et architecte, entre 1683 et 1685, époque où fut reconstruite la seconde façade de l’hôtel aux 7, 9 et 11 de la rue Joseph Vernet. Les toiles de Mignard, vendues vers 1882, furent acquises pour la plupart en 1962 par le Musée Calvet : outre une « Suite d’Apollon » inspirée des tableaux de son père pour l’appartement bas du Roi aux Tuileries, on y voit quatre portraits historiés de la famille de Tonduty, représentant les quatre saisons.
Hôtel de Villeneuve-Martignan : Entrée de l'Hôtel de Villeneuve-Martignan Sur cet emplacement, de la rue Joseph Vernet, se trouvait la Livrée de Cambrai, nommée du nom de son dernier occpant le cardinal Pierre d'Ailly, évêque de Cambrai. Elle devint, au XVIe siècle, la propriété de la famille des Gérards d'Aubre, puis par héritage de celle des Castellane. En 1719, elle fut vendue à François-René de Villeneuve, marquis d'Arzeliers et seigneur de Martignan, dans la Principauté d'Orange. Son fils, Jacques-Ignace de Villeneuve épousa, en 1733, Henriette-Victoire, fille de Gaspard-François, marquis de Sade, colonel de l'artillerie et de la cavalerie pontificale dans le Comtat Venaissin. En 1734, il décida d'adjoindre à sa résidence de nouveaux bâtiments qu'il fit édifier sous la direction de Thomas Lainée. De nouvelles constructions sont entreprises à partir de 1741 selon les plans de Jean-Baptiste Franque. Les travaux ne furent achevés qu'en 1749. Entre temps, le marquis avait été quitté par son épouse et sa candidature au poste d'ambassadeur d'Avignon à Versailles n'avait pas été retenue. Ses finances ayant été écornées par ses goûts somptuaires, il décida alors de louer une partie de son Hôtel à Joseph de Raousset, comte de Boulbon. Le bail fut signé le 7 août 1753. Il partit vivre à Florence, ce qui le fit considérer comme émigré lors de la Révolution. Son hôtel fut mis sous séquestre puis il fut attribué après sa mort à Henriette-Victorine de Sade, sa veuve contre un bail de 285 livres par an. Il fut ensuite acheté, en 1802 par le négociant Deleutre, qui le loua ensuite à la municipalité d'Avignon pour y installer les collections d'Esprit Calvet. Il fut ensuite acquis le 3 mars 1833 pour être transformé en musée. La richesse et l'importance des collections du musée Calvet lui ont valu d’être admis parmi les « musées classés français ». Elles touchent à l'archéologie, aux beaux-arts, aux arts décoratifs, en particulier orfèvrerie, faïence, porcelaine, tapisserie, ferronnerie et à l'ethnologie en Asie, Océanie et Afrique.
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Musee Calvet
65 Rue Joseph Vernet
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Hôtel de Villeneuve-Martignan : Entrée de l'Hôtel de Villeneuve-Martignan Sur cet emplacement, de la rue Joseph Vernet, se trouvait la Livrée de Cambrai, nommée du nom de son dernier occpant le cardinal Pierre d'Ailly, évêque de Cambrai. Elle devint, au XVIe siècle, la propriété de la famille des Gérards d'Aubre, puis par héritage de celle des Castellane. En 1719, elle fut vendue à François-René de Villeneuve, marquis d'Arzeliers et seigneur de Martignan, dans la Principauté d'Orange. Son fils, Jacques-Ignace de Villeneuve épousa, en 1733, Henriette-Victoire, fille de Gaspard-François, marquis de Sade, colonel de l'artillerie et de la cavalerie pontificale dans le Comtat Venaissin. En 1734, il décida d'adjoindre à sa résidence de nouveaux bâtiments qu'il fit édifier sous la direction de Thomas Lainée. De nouvelles constructions sont entreprises à partir de 1741 selon les plans de Jean-Baptiste Franque. Les travaux ne furent achevés qu'en 1749. Entre temps, le marquis avait été quitté par son épouse et sa candidature au poste d'ambassadeur d'Avignon à Versailles n'avait pas été retenue. Ses finances ayant été écornées par ses goûts somptuaires, il décida alors de louer une partie de son Hôtel à Joseph de Raousset, comte de Boulbon. Le bail fut signé le 7 août 1753. Il partit vivre à Florence, ce qui le fit considérer comme émigré lors de la Révolution. Son hôtel fut mis sous séquestre puis il fut attribué après sa mort à Henriette-Victorine de Sade, sa veuve contre un bail de 285 livres par an. Il fut ensuite acheté, en 1802 par le négociant Deleutre, qui le loua ensuite à la municipalité d'Avignon pour y installer les collections d'Esprit Calvet. Il fut ensuite acquis le 3 mars 1833 pour être transformé en musée. La richesse et l'importance des collections du musée Calvet lui ont valu d’être admis parmi les « musées classés français ». Elles touchent à l'archéologie, aux beaux-arts, aux arts décoratifs, en particulier orfèvrerie, faïence, porcelaine, tapisserie, ferronnerie et à l'ethnologie en Asie, Océanie et Afrique.
Hôtel Forbin de Sainte-Croix : Situé place de la Préfecture, il a pris la place de la Livrée de Poitiers et du Collège du Roure qui lui succéda. La Livrée accueillit successivement Arnaud d’Aux de Lescout, Bertrand de Montfavès, Guillaume de La Jugie, Pierre Flandrin, Pierre de La Jugie, Pedro Martinez de Luna y Gotou, futur pape Benoît XIII et Guy de Malesec, évêque de Poitiers. Il y avait deux Livrées (la grande et la petite) de part et d'autre de la rue Bouquerie. Elles furent réunies par un arceau qui existe toujours. Cette Livrée servit de résidence, en 1415, à l’empereur Sigismond. La chronique raconte que « Le 22 décembre 1415, l'empereur vint à Avignon et entra par le portail Saint-Michel et fut logé en la Livrée du Collège de Poitiers, auprès de Saint-Agricol, laquelle était moult richement parée ». Il y demeura pendant vingt-trois jours. Puis la Livrée fut transformée, en 1476, en Collège du Roure par le cardinal Julien de la Rovère (Guilano della Rovere) futur pape Jules II (1503-1513). Une rue adjacente porte d’ailleurs le nom de cet ancien Collège. Les vieux bâtiments du Collège furent restaurés par François de Royers de la Valfenière de 1641 à 1642. Puis de nouveaux travaux furent entrepris sous la direction de Pierre II Mignard entre 1697 et 1702. Mais le Collège du Roure ferma ses portes cinq ans plus tard. En 1709, le bâtiment fut acheté par Reynaud de Forbin, seigneur de Sainte-Croix, qui fit entièrement rénover les bâtiments selon les plans de Jean-Baptiste Franque. Lors de la Révolution, l'Hôtel devint le siège de l'administration départementale puis il fut acquis pour devenir la Préfecture en 1822.
Rue Viala
Rue Viala
Hôtel Forbin de Sainte-Croix : Situé place de la Préfecture, il a pris la place de la Livrée de Poitiers et du Collège du Roure qui lui succéda. La Livrée accueillit successivement Arnaud d’Aux de Lescout, Bertrand de Montfavès, Guillaume de La Jugie, Pierre Flandrin, Pierre de La Jugie, Pedro Martinez de Luna y Gotou, futur pape Benoît XIII et Guy de Malesec, évêque de Poitiers. Il y avait deux Livrées (la grande et la petite) de part et d'autre de la rue Bouquerie. Elles furent réunies par un arceau qui existe toujours. Cette Livrée servit de résidence, en 1415, à l’empereur Sigismond. La chronique raconte que « Le 22 décembre 1415, l'empereur vint à Avignon et entra par le portail Saint-Michel et fut logé en la Livrée du Collège de Poitiers, auprès de Saint-Agricol, laquelle était moult richement parée ». Il y demeura pendant vingt-trois jours. Puis la Livrée fut transformée, en 1476, en Collège du Roure par le cardinal Julien de la Rovère (Guilano della Rovere) futur pape Jules II (1503-1513). Une rue adjacente porte d’ailleurs le nom de cet ancien Collège. Les vieux bâtiments du Collège furent restaurés par François de Royers de la Valfenière de 1641 à 1642. Puis de nouveaux travaux furent entrepris sous la direction de Pierre II Mignard entre 1697 et 1702. Mais le Collège du Roure ferma ses portes cinq ans plus tard. En 1709, le bâtiment fut acheté par Reynaud de Forbin, seigneur de Sainte-Croix, qui fit entièrement rénover les bâtiments selon les plans de Jean-Baptiste Franque. Lors de la Révolution, l'Hôtel devint le siège de l'administration départementale puis il fut acquis pour devenir la Préfecture en 1822.
Le cloître des Carmes, situé place des Carmes et dépendant de l'église conventuelle des Carmes, est l'un des nombreux témoins des couvents édifiés à Avignon au cours du XIIIe siècle. Il a été particulièrement rénové et embelli au cours des pontificats de Jean XXII et de Clément VI. Longtemps occupé par des maisons d'habitation, il a été entièrement dégagé et restauré dans la première partie du XXe siècle et il est devenu depuis 1967 le premier lieu de décentralisation du Festival d'Avignon.
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Cloître des Carmes
Rue des Infirmières
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Le cloître des Carmes, situé place des Carmes et dépendant de l'église conventuelle des Carmes, est l'un des nombreux témoins des couvents édifiés à Avignon au cours du XIIIe siècle. Il a été particulièrement rénové et embelli au cours des pontificats de Jean XXII et de Clément VI. Longtemps occupé par des maisons d'habitation, il a été entièrement dégagé et restauré dans la première partie du XXe siècle et il est devenu depuis 1967 le premier lieu de décentralisation du Festival d'Avignon.
En 1469, un gibelin Pierre Baroncelli, originaire de Florence, acquiert à Avignon une taverne appelée "La Taverne du Mûrier" et des maisons avoisinantes qu'il transforme pour établir sa demeure. Proches du légat Julien della Rovere (pape de 1503 à 1513 sous le nom de Jules II), les Baroncelli deviennent une famille importante d'Avignon. Au XIXe siècle, cet édifice appelé alors hôtel de Baroncelli-Javon est surnommé par Frédéric Mistral qui le fréquente, « Palais du Roure » c'est-à-dire palais du chêne ; propriété du marquis Folco de Baroncelli-Javon, il devient à cette époque un foyer du félibrige. En 1908, le Palais est vendu, puis après avoir subi des préjudices considérables, sauvé en 1918 par Jeanne de Flandreysy qui décide d’y créer un foyer de culture méditerranéenne. En 1936, à la suite du mariage de Jeanne avec le commandant Émile Espérandieu, archéologue et membre de l'Institut, cette institution acquiert une renommée plus grande avec la création de la Fondation Flandreysy-Espérandieu dont la ville d’Avignon hérite en 1944. Aujourd’hui, les collections de ce musée, organisées sur l'histoire et la sociologie régionale, sont accessibles au public. Le palais est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 19 novembre 1941.
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Palais du Roure
3 Rue Collège du Roure
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En 1469, un gibelin Pierre Baroncelli, originaire de Florence, acquiert à Avignon une taverne appelée "La Taverne du Mûrier" et des maisons avoisinantes qu'il transforme pour établir sa demeure. Proches du légat Julien della Rovere (pape de 1503 à 1513 sous le nom de Jules II), les Baroncelli deviennent une famille importante d'Avignon. Au XIXe siècle, cet édifice appelé alors hôtel de Baroncelli-Javon est surnommé par Frédéric Mistral qui le fréquente, « Palais du Roure » c'est-à-dire palais du chêne ; propriété du marquis Folco de Baroncelli-Javon, il devient à cette époque un foyer du félibrige. En 1908, le Palais est vendu, puis après avoir subi des préjudices considérables, sauvé en 1918 par Jeanne de Flandreysy qui décide d’y créer un foyer de culture méditerranéenne. En 1936, à la suite du mariage de Jeanne avec le commandant Émile Espérandieu, archéologue et membre de l'Institut, cette institution acquiert une renommée plus grande avec la création de la Fondation Flandreysy-Espérandieu dont la ville d’Avignon hérite en 1944. Aujourd’hui, les collections de ce musée, organisées sur l'histoire et la sociologie régionale, sont accessibles au public. Le palais est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 19 novembre 1941.
L'Hôtel de Graveson et Forbin, situé sur la place Crillon, est un bâtiment originellement de la fin du XVIe siècle. La maison appartient à diverses familles de notables du Comtat Venaissin avant d'appartenir à la famille de Boutin de Valouse. François de Boutin de Valouse réalisera en 1740 de grands travaux qui transformeront fortement le bâtiment pour lui donner un style résolument classique. En 1775, le bâtiment devient l'hôtel de Graveson et Forbin lorsqu'il est racheté en 1775 par Jean-Baptiste de Graveson, descendant d'Antoine d'Amat de Graveson, marié en 1652 avec Marguerite de Crillon, elle-même descendante de Louis Des Balbes de Berton de Crillon, dont la place Crillon tient le nom. En face de l'Hôtel de Graveson, de l'autre côté de la place Crillon, existait jadis l'hôtel du Palais Royal, possession de Claude Pierron et de son épouse Catherine. Le 25 septembre 1799, à la mort de son mari, Catherine Pierron rachète l'hôtel de Graveson qui deviendra par ses soins, la même année, l'Hôtel d'Europe. L'Hôtel d'Europe est aujourd'hui un hôtel de tourisme 5 étoiles.
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Hotel d'Europe
12 Pl. Crillon
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L'Hôtel de Graveson et Forbin, situé sur la place Crillon, est un bâtiment originellement de la fin du XVIe siècle. La maison appartient à diverses familles de notables du Comtat Venaissin avant d'appartenir à la famille de Boutin de Valouse. François de Boutin de Valouse réalisera en 1740 de grands travaux qui transformeront fortement le bâtiment pour lui donner un style résolument classique. En 1775, le bâtiment devient l'hôtel de Graveson et Forbin lorsqu'il est racheté en 1775 par Jean-Baptiste de Graveson, descendant d'Antoine d'Amat de Graveson, marié en 1652 avec Marguerite de Crillon, elle-même descendante de Louis Des Balbes de Berton de Crillon, dont la place Crillon tient le nom. En face de l'Hôtel de Graveson, de l'autre côté de la place Crillon, existait jadis l'hôtel du Palais Royal, possession de Claude Pierron et de son épouse Catherine. Le 25 septembre 1799, à la mort de son mari, Catherine Pierron rachète l'hôtel de Graveson qui deviendra par ses soins, la même année, l'Hôtel d'Europe. L'Hôtel d'Europe est aujourd'hui un hôtel de tourisme 5 étoiles.
Hôtel Fortia de Montréal : Situé aux n° 8 et 10 de la rue du Roi René, l'immeuble primitif sur cet emplacement fut acquis en 1569 puis entièrement restauré. Il parvint en héritage à Paul Fortia de Montréal qui s'engagea à l'achever. Il eut l'heur de rencontrer Nicolas Mignard qui se rendait à Rome via Avignon et lui proposa de décorer sa galerie. Le peintre réalisa alors une série de dix-huit panneaux sur Les aventures de Théagène et Chariclée tirées d'Héliodore. Dans le même temps, le propriétaire fit appel à François de Royers de la Valfenière pour remettre sa façade au goût du jour (prix-fait du 16 mai 163734). L'Hôtel accueillit, lors de la venue à Avignon de Louis XIV, en 1660, le comte et la comtesse de Soissons. Les Fortia le mirent en vente en 1774, et l’acheteur dispersa les peintures de Mignard.
8 Rue du Roi René
8 Rue du Roi René
Hôtel Fortia de Montréal : Situé aux n° 8 et 10 de la rue du Roi René, l'immeuble primitif sur cet emplacement fut acquis en 1569 puis entièrement restauré. Il parvint en héritage à Paul Fortia de Montréal qui s'engagea à l'achever. Il eut l'heur de rencontrer Nicolas Mignard qui se rendait à Rome via Avignon et lui proposa de décorer sa galerie. Le peintre réalisa alors une série de dix-huit panneaux sur Les aventures de Théagène et Chariclée tirées d'Héliodore. Dans le même temps, le propriétaire fit appel à François de Royers de la Valfenière pour remettre sa façade au goût du jour (prix-fait du 16 mai 163734). L'Hôtel accueillit, lors de la venue à Avignon de Louis XIV, en 1660, le comte et la comtesse de Soissons. Les Fortia le mirent en vente en 1774, et l’acheteur dispersa les peintures de Mignard.
L'hôtel de Rochegude se situe aux n° 4 et 6 de la rue des Trois-Faucons et il est devenu le siège d'Inter Rhône, organisme interprofessionnel des vins de la vallée du Rhône. Sur cet emplacement s'était installé Scipion La Gratia, originaire de Bolsena, qui introduisit à Avignon, l'industrie du cuir doré en 1598. La maison fut acquise en 1681 par Gilles de Choquenot, conseiller du Roi, et reconstruite aussitôt sur les plans de Louis-François de la Valfenière. Ses héritiers la vendirent en 1732 à Pierre-Joseph-Robert d'Aquéria de Rochegude, co-seigneur de Saint-Didier et de Venasque. Ce notable fut ensuite premier consul d'Avignon, en 1741 puis viguier en 1742. Il avait fait, entre-temps, totalement réaménager son Hôtel, sur les plans de Thomas Lainée qui dessina la porte sur rue et les boiseries du grand salon, puis de Jean Baptiste II Péru qui éleva l’aile en retour sur la cour intérieure. Si, sur la rue, la façade de 1683 et la porte surmontée d'un mascaron de faune sont d'origine, les boiseries dessinées par Thomas Lainée ne sont plus sur place. Elles ont été acquises, en 1891, par l'Union centrale des arts décoratifs et depuis installées dans le musée des arts décoratifs de Paris.
Inter Rhône
6 Rue Des Trois Faucons
L'hôtel de Rochegude se situe aux n° 4 et 6 de la rue des Trois-Faucons et il est devenu le siège d'Inter Rhône, organisme interprofessionnel des vins de la vallée du Rhône. Sur cet emplacement s'était installé Scipion La Gratia, originaire de Bolsena, qui introduisit à Avignon, l'industrie du cuir doré en 1598. La maison fut acquise en 1681 par Gilles de Choquenot, conseiller du Roi, et reconstruite aussitôt sur les plans de Louis-François de la Valfenière. Ses héritiers la vendirent en 1732 à Pierre-Joseph-Robert d'Aquéria de Rochegude, co-seigneur de Saint-Didier et de Venasque. Ce notable fut ensuite premier consul d'Avignon, en 1741 puis viguier en 1742. Il avait fait, entre-temps, totalement réaménager son Hôtel, sur les plans de Thomas Lainée qui dessina la porte sur rue et les boiseries du grand salon, puis de Jean Baptiste II Péru qui éleva l’aile en retour sur la cour intérieure. Si, sur la rue, la façade de 1683 et la porte surmontée d'un mascaron de faune sont d'origine, les boiseries dessinées par Thomas Lainée ne sont plus sur place. Elles ont été acquises, en 1891, par l'Union centrale des arts décoratifs et depuis installées dans le musée des arts décoratifs de Paris.
Le clocher des Augustins : le pittoresque clocher qui domine la rue de la carreterie est à peu près tout ce qui reste de visible de l'ancien couvent des Augustins édifié hors de l'enceinte romane dans la deuxième moitié du XIIIème siècle. Ce clocher, élevé entre 1372 et 1377, apparenté aux autres constructions avignonnaises de ce type, présente deux particularités : la première, d'avoir reçu une horloge publique en 1497 ; la seconde, d'avoir vu sa flèche tronquée en 1562 et remplacée par un campanile destiné à recevoir la cloche u couvent de Notre-Dame de Bon-Repos à Montfavet, aujourd'hui conservée au Palais des Papes. Une récente étude archéologique a permis de relever dans les maisons actuelles les vestiges de l'église qui se développait le long de la rue et d'en rétablir le plan. Construite à la fin du XIIIème siècle et achevée sous Jean XXIII, elle était l'une des plus vaste de la ville.
18 Rue Carreterie
18 Rue Carreterie
Le clocher des Augustins : le pittoresque clocher qui domine la rue de la carreterie est à peu près tout ce qui reste de visible de l'ancien couvent des Augustins édifié hors de l'enceinte romane dans la deuxième moitié du XIIIème siècle. Ce clocher, élevé entre 1372 et 1377, apparenté aux autres constructions avignonnaises de ce type, présente deux particularités : la première, d'avoir reçu une horloge publique en 1497 ; la seconde, d'avoir vu sa flèche tronquée en 1562 et remplacée par un campanile destiné à recevoir la cloche u couvent de Notre-Dame de Bon-Repos à Montfavet, aujourd'hui conservée au Palais des Papes. Une récente étude archéologique a permis de relever dans les maisons actuelles les vestiges de l'église qui se développait le long de la rue et d'en rétablir le plan. Construite à la fin du XIIIème siècle et achevée sous Jean XXIII, elle était l'une des plus vaste de la ville.
Le premier nom de cette rue est référencé au cours du xive siècle comme carreiria Cadrigerariorum, la « rue des Charretiers ». Cette voie importante de la cité avignonnaise - elle est la seule à mener directement d'une porte des remparts au palais des papes - se voit désignée, en 1392, comme la Carrieria magna vocatur la Carataria. Tout ce quartier est protégé par le rempart Saint-Lazare achevé depuis 1364, après que les habitants de la Carreterie eurent versé 1 000 florins pour l'achèvement de sa construction. En 1568, la population, inquiète d'une possible attaque des Huguenots, finance la construction d'un ravelin pour mieux protéger l'entrée de la Porte Saint-Lazare. Celui-ci fut ensuite réparé et restauré en 1604 et 162131. Ce fut au cours du xve siècle qu'apparut une nouveauté architecturale dans la cité papale, les « croix des carrefour » ou « croix couvertes » car placées sous une voûte supportée par des piliers. Avignon compta jusqu'à sept de ces « Belles Croix » et celle de la Carreterie était considérée comme la plus belle. Autre particularité de cette rue, l'importance et le nombre de « maisons à auvents ». Mais elles furent toutes démolies et rasées après les arrêtés du conseil de la ville datés de 1562 et 1568. Façade gothique de l'ancien couvent des carmes Les principaux sites et monuments sont la maison natale d'Henri Bosco (1888-1976), le clocher des augustins, construit entre 1372 et 1377, la porte gothique de l'ancien couvent des carmes construite au cours du XVe siècle, la maison natale du patriote Lescuyer assassiné par les papistes le 16 octobre 1791, meurtre qui déclencha le Massacre de la Glacière, l'ancien Hôtel des Trois-Mulets, l'ancienne chapelle des Pénitents Rouges fondée en 1700, le « Jardin des Médecins », créé en 1745 par le collège des docteurs agrégés de la Faculté de Médecine, et au carrefour de la rue Carreterie et de la rue des Infirmières, se trouvait la « Belle Croix », attestée dès 1426. Elle fut reconstruite en « bonne pierre d'Embrun » aux frais de la confrérie de Notre-Dame de la Major, en 1597. Cette croix couverte fut démolie en 1792.
Rue Carreterie
Rue Carreterie
Le premier nom de cette rue est référencé au cours du xive siècle comme carreiria Cadrigerariorum, la « rue des Charretiers ». Cette voie importante de la cité avignonnaise - elle est la seule à mener directement d'une porte des remparts au palais des papes - se voit désignée, en 1392, comme la Carrieria magna vocatur la Carataria. Tout ce quartier est protégé par le rempart Saint-Lazare achevé depuis 1364, après que les habitants de la Carreterie eurent versé 1 000 florins pour l'achèvement de sa construction. En 1568, la population, inquiète d'une possible attaque des Huguenots, finance la construction d'un ravelin pour mieux protéger l'entrée de la Porte Saint-Lazare. Celui-ci fut ensuite réparé et restauré en 1604 et 162131. Ce fut au cours du xve siècle qu'apparut une nouveauté architecturale dans la cité papale, les « croix des carrefour » ou « croix couvertes » car placées sous une voûte supportée par des piliers. Avignon compta jusqu'à sept de ces « Belles Croix » et celle de la Carreterie était considérée comme la plus belle. Autre particularité de cette rue, l'importance et le nombre de « maisons à auvents ». Mais elles furent toutes démolies et rasées après les arrêtés du conseil de la ville datés de 1562 et 1568. Façade gothique de l'ancien couvent des carmes Les principaux sites et monuments sont la maison natale d'Henri Bosco (1888-1976), le clocher des augustins, construit entre 1372 et 1377, la porte gothique de l'ancien couvent des carmes construite au cours du XVe siècle, la maison natale du patriote Lescuyer assassiné par les papistes le 16 octobre 1791, meurtre qui déclencha le Massacre de la Glacière, l'ancien Hôtel des Trois-Mulets, l'ancienne chapelle des Pénitents Rouges fondée en 1700, le « Jardin des Médecins », créé en 1745 par le collège des docteurs agrégés de la Faculté de Médecine, et au carrefour de la rue Carreterie et de la rue des Infirmières, se trouvait la « Belle Croix », attestée dès 1426. Elle fut reconstruite en « bonne pierre d'Embrun » aux frais de la confrérie de Notre-Dame de la Major, en 1597. Cette croix couverte fut démolie en 1792.
Sur le plan de 1618, elle apparaît comme la seconde plus grande place d'Avignon, après celle du palais des papes. Elle était alors connue sous le nom de « place du Limas » ou de « place de la Porte de l'Oulle ». Dès le XIVe siècle, le limas du latin limaceus (boueux), désignait dans ce quartier les terrains gagnés sur le Rhône. Elle devint ensuite « place de l'Oulle » puis « place de la Comédie »15. Article détaillé : Ancienne Comédie d'Avignon. Elle prit en 1843 le nom de « place Crillon » en hommage à Louis Des Balbes de Berton de Crillon, un des plus grands capitaines du XVIe siècle qui était décédé à Avignon en 1615. Jusqu'en 1766, trônait sur cette place une statue de saint Bénézet qui avait été installée sur un piédestal de deux mètres de haut et était protégée par une grille de fer. Au croisement de la rue Baroncelli et de la rue du Limas, du côté nord de la place se trouve l'Hôtel d'Europe dont la construction s'étale du XVIe siècle au XIXe siècle. Le premier hôte de marque de l'hôtel futBonaparte qui y séjourna en 1799, l'année de son ouverture. En face de l'Hôtel d'Europe, se trouvait l'Hôtel du Palais-Royal (ex Auberge du Palais National) qui réceptionnait les voyageurs en transit entre Marseille et Paris via Lyon. Fin XVIIIe siècle l'hôtel est la possession de Claude Etienne Pierron. Le général Bonaparte y dîna en 1798 en route pour la campagne d'Egypte, puis le pape Pie VII en 1809, mais ce fut Stendhal qui le rendit célèbre en 1837 dans ses Mémoires d’un touriste. Ce fut dans l'une de ses chambres que le maréchal Brune fut assassiné par les partisans de la Terreur blanche, le 2 août 1815. Alexandre Dumas, filleul du maréchal, dressa un portrait au vitriol de la cité papale dans Les Compagnons de Jéhu.
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Place Crillon
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Sur le plan de 1618, elle apparaît comme la seconde plus grande place d'Avignon, après celle du palais des papes. Elle était alors connue sous le nom de « place du Limas » ou de « place de la Porte de l'Oulle ». Dès le XIVe siècle, le limas du latin limaceus (boueux), désignait dans ce quartier les terrains gagnés sur le Rhône. Elle devint ensuite « place de l'Oulle » puis « place de la Comédie »15. Article détaillé : Ancienne Comédie d'Avignon. Elle prit en 1843 le nom de « place Crillon » en hommage à Louis Des Balbes de Berton de Crillon, un des plus grands capitaines du XVIe siècle qui était décédé à Avignon en 1615. Jusqu'en 1766, trônait sur cette place une statue de saint Bénézet qui avait été installée sur un piédestal de deux mètres de haut et était protégée par une grille de fer. Au croisement de la rue Baroncelli et de la rue du Limas, du côté nord de la place se trouve l'Hôtel d'Europe dont la construction s'étale du XVIe siècle au XIXe siècle. Le premier hôte de marque de l'hôtel futBonaparte qui y séjourna en 1799, l'année de son ouverture. En face de l'Hôtel d'Europe, se trouvait l'Hôtel du Palais-Royal (ex Auberge du Palais National) qui réceptionnait les voyageurs en transit entre Marseille et Paris via Lyon. Fin XVIIIe siècle l'hôtel est la possession de Claude Etienne Pierron. Le général Bonaparte y dîna en 1798 en route pour la campagne d'Egypte, puis le pape Pie VII en 1809, mais ce fut Stendhal qui le rendit célèbre en 1837 dans ses Mémoires d’un touriste. Ce fut dans l'une de ses chambres que le maréchal Brune fut assassiné par les partisans de la Terreur blanche, le 2 août 1815. Alexandre Dumas, filleul du maréchal, dressa un portrait au vitriol de la cité papale dans Les Compagnons de Jéhu.
Ce site était déjà utilisé, lors de la colonisation romaine, comme lieu d'inhumation se trouvant hors de l'enceinte d'Avenio. Le cardinal Pierre de Luxembourg, ayant voulu être inhumé dans le cimetière des pauvres, connu sous le nom de Saint-Michel, Clément VII et Marie de Blois, comtesse de Provence, firent protéger sa tombe par une petite chapelle en bois. Mais Charles VI, qui était apparenté aux Luxembourg, décida de faire construire, à partir de 1389, une église confiée aux Célestins pour abriter les reliques de son illustre parent. Dès lors le lieu, où se pressèrent une foule de pèlerins, devint la « place du Corps-Saint ». Elle était accessible par une porte ouverte dans la vieille enceinte du XIIIe siècle, dit du Pont-Fract. Celle-ci, connue aussi sous le nom de Porte Saint-Michel, dut être agrandie sur décision du Conseil de Ville en 1738. En 1674, le transfert des reliques de saint Bénézet, retirées de la chapelle du pont qui tombait alors en ruines, pour être transférées dans l'église des Célestins, amena le vocable à passer au pluriel et c'est depuis cette époque que la place fut rebaptisée « place des Corps-Saints ».
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Place des Corps Saints
Place des Corps Saints
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Ce site était déjà utilisé, lors de la colonisation romaine, comme lieu d'inhumation se trouvant hors de l'enceinte d'Avenio. Le cardinal Pierre de Luxembourg, ayant voulu être inhumé dans le cimetière des pauvres, connu sous le nom de Saint-Michel, Clément VII et Marie de Blois, comtesse de Provence, firent protéger sa tombe par une petite chapelle en bois. Mais Charles VI, qui était apparenté aux Luxembourg, décida de faire construire, à partir de 1389, une église confiée aux Célestins pour abriter les reliques de son illustre parent. Dès lors le lieu, où se pressèrent une foule de pèlerins, devint la « place du Corps-Saint ». Elle était accessible par une porte ouverte dans la vieille enceinte du XIIIe siècle, dit du Pont-Fract. Celle-ci, connue aussi sous le nom de Porte Saint-Michel, dut être agrandie sur décision du Conseil de Ville en 1738. En 1674, le transfert des reliques de saint Bénézet, retirées de la chapelle du pont qui tombait alors en ruines, pour être transférées dans l'église des Célestins, amena le vocable à passer au pluriel et c'est depuis cette époque que la place fut rebaptisée « place des Corps-Saints ».
Les fouilles archéologiques ont prouvé qu'ici se trouvait l'emplacement du forum d'Avenio. La mémoire de ce centre de la cité antique subsista tout au cours du Moyen Âge puisque les rues médiévales allaient toutes des portes de l'ancienne enceinte des XIIe et XIIIe siècle vers la place. C'était alors la « place du Mazel » où s'installaient les macelliers (bouchers) les jours de marchés. Elle était en partie occupée par le couvent des bénédictines de Saint-Laurent, le plus ancien de la ville. La première horloge publique et un jacquemart furent installés sur la tour de l'ancienne Livrée d'Albano, nouveau siège de l'Hôtel de Ville, en 1471. De nouvelles démolitions furent faite au cours de l'année 1498 pour dégager la place qui avait alors pris pour nom « place du Reloge ». Mais sur le plan de 1618, dressé par Marco Antonio Gandolfo, mathématicien de Palerme, et gravé par Théodore Hoochstraten, de La Haye, « La Place » possédait encore des dimensions fort réduites. En 1674, les consuls décidèrent d'un nouvel agrandissement ayant constaté que les carrosses y passaient à grand peine. Il fut donné suite à cette ordonnance municipale, en 1682, divers aménagements étant réalisés suivant les plans de Pierre Mignard, dont la construction d'une nouvelle boucherie. Mais c'était loin d'être suffisant. Au milieu du XVIIIe siècle, Jean-Baptiste Franque dressa à son tour des plans pour agrandir la Place sur lesquels il prévoyait, de part et d'autre, des façades symétriques. Les travaux commencèrent, la boucherie de Mignard étant démolie et transférée rue du Vieux-Sextier, mais ils furent abandonnés sur ordre des consuls en 1754. Ils ne reprirent qu'en 1791. Au cours de la Terreur, la guillotine fut installé sur la Place du 7 octobre 1793 au 3 février 1794 avant d'être déplacée sur celle du Palais. Sous le règne de Louis-Philippe Ier, des démolitions de masures furent entreprises pour dégager de nouveaux espaces. Le couvent de Saint-Laurent, désaffecté depuis la Révolution, fut rasé en 1823 pour y construire un Théâtre Municipal qui fut inauguré le 30 octobre 1825. Sous le Second Empire, des crédits pour de nouveaux aménagements furent votés en 1856 et 1858. Ces travaux permirent de dresser sur la place une statue à le gloire du « Brave Crillon ». Cette statue fut ensuite déplacée sur la place du Palais afin de permettre d'édifier le « Monument de la réunion d'Avignon et du Comtat Venaissin à la France » inauguré lors des cérémonies du centenaire de la Révolution par le président Sadi Carnot, le 19 juillet 1891. La Banque de France fut ensuite installée dans l'ancien Hôtel Calvet de la Palun, agrandi vers le sud en 1911. Et pour célébrer la fin de la Première Guerre mondiale, la place fut rebaptisée « Place Clemenceau ». Il est à noter que son altitude de 24 mètres sert de référence pour celle d'Avignon.
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Place de l'Horloge
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Les fouilles archéologiques ont prouvé qu'ici se trouvait l'emplacement du forum d'Avenio. La mémoire de ce centre de la cité antique subsista tout au cours du Moyen Âge puisque les rues médiévales allaient toutes des portes de l'ancienne enceinte des XIIe et XIIIe siècle vers la place. C'était alors la « place du Mazel » où s'installaient les macelliers (bouchers) les jours de marchés. Elle était en partie occupée par le couvent des bénédictines de Saint-Laurent, le plus ancien de la ville. La première horloge publique et un jacquemart furent installés sur la tour de l'ancienne Livrée d'Albano, nouveau siège de l'Hôtel de Ville, en 1471. De nouvelles démolitions furent faite au cours de l'année 1498 pour dégager la place qui avait alors pris pour nom « place du Reloge ». Mais sur le plan de 1618, dressé par Marco Antonio Gandolfo, mathématicien de Palerme, et gravé par Théodore Hoochstraten, de La Haye, « La Place » possédait encore des dimensions fort réduites. En 1674, les consuls décidèrent d'un nouvel agrandissement ayant constaté que les carrosses y passaient à grand peine. Il fut donné suite à cette ordonnance municipale, en 1682, divers aménagements étant réalisés suivant les plans de Pierre Mignard, dont la construction d'une nouvelle boucherie. Mais c'était loin d'être suffisant. Au milieu du XVIIIe siècle, Jean-Baptiste Franque dressa à son tour des plans pour agrandir la Place sur lesquels il prévoyait, de part et d'autre, des façades symétriques. Les travaux commencèrent, la boucherie de Mignard étant démolie et transférée rue du Vieux-Sextier, mais ils furent abandonnés sur ordre des consuls en 1754. Ils ne reprirent qu'en 1791. Au cours de la Terreur, la guillotine fut installé sur la Place du 7 octobre 1793 au 3 février 1794 avant d'être déplacée sur celle du Palais. Sous le règne de Louis-Philippe Ier, des démolitions de masures furent entreprises pour dégager de nouveaux espaces. Le couvent de Saint-Laurent, désaffecté depuis la Révolution, fut rasé en 1823 pour y construire un Théâtre Municipal qui fut inauguré le 30 octobre 1825. Sous le Second Empire, des crédits pour de nouveaux aménagements furent votés en 1856 et 1858. Ces travaux permirent de dresser sur la place une statue à le gloire du « Brave Crillon ». Cette statue fut ensuite déplacée sur la place du Palais afin de permettre d'édifier le « Monument de la réunion d'Avignon et du Comtat Venaissin à la France » inauguré lors des cérémonies du centenaire de la Révolution par le président Sadi Carnot, le 19 juillet 1891. La Banque de France fut ensuite installée dans l'ancien Hôtel Calvet de la Palun, agrandi vers le sud en 1911. Et pour célébrer la fin de la Première Guerre mondiale, la place fut rebaptisée « Place Clemenceau ». Il est à noter que son altitude de 24 mètres sert de référence pour celle d'Avignon.
Dénommée actuellement « place Victor Basch », elle marque l'emplacement de la seconde carrière des juifs d'Avignon qui quittèrent la « Vieille Juiverie », au pied du Rocher des Doms pour s'installer ici en 1221. Elle fut successivement appelée « Plan du Puits », en 1487, « Rue de l'Escolo », en 1500, puisque se dressait ici la première synagogue d'Avignon, dite escolo en provençal, puis « place du Parvis » ou « du Parquet », en 1689. Sous les papes d'Avignon, la carrière comptait entre 600 et 700 habitants. En 1746, elle accueillait 67 familles, soit 279 personnes, et en 1781, 94 familles ou 340 personnes. Les maisons vétustes furent rasées entre 1896 et 1898. Il est à souligner que la synagogue fut détruite par un incendie en 1845 et que l'actuel lieu de culte a été reconstruit de 1846 à 1848.
Place Jérusalem
Place Jérusalem
Dénommée actuellement « place Victor Basch », elle marque l'emplacement de la seconde carrière des juifs d'Avignon qui quittèrent la « Vieille Juiverie », au pied du Rocher des Doms pour s'installer ici en 1221. Elle fut successivement appelée « Plan du Puits », en 1487, « Rue de l'Escolo », en 1500, puisque se dressait ici la première synagogue d'Avignon, dite escolo en provençal, puis « place du Parvis » ou « du Parquet », en 1689. Sous les papes d'Avignon, la carrière comptait entre 600 et 700 habitants. En 1746, elle accueillait 67 familles, soit 279 personnes, et en 1781, 94 familles ou 340 personnes. Les maisons vétustes furent rasées entre 1896 et 1898. Il est à souligner que la synagogue fut détruite par un incendie en 1845 et que l'actuel lieu de culte a été reconstruit de 1846 à 1848.
Les fouilles ont mis en évidence que c'est sur ce site que les fortifications vinrent se raccrocher au Rocher des Doms quand les habitants de la cité furent contraints de se replier pour résister aux grandes invasions. L'actuelle place est toujours dominée par les jardins pontificaux aménagés sous les pontificats de Clément VI et d'Urbain V. C'est d'ailleurs la « Salle de la Mirande » (salle admirable) construite dans ceux-ci par le cardinal de Clermont, entre 1516 et 1518 qui a donné son nom à la place. Cette place est aussi nommée « Place du vice-légat » ou « Parvis du vice-légat »31, car elle est en prolongation de la Rue du vice-légat et face à l'ancienne livrée de ce dernier. La plaque actuelle de la place l'orthographie « Place de l'Amirande ». •no 2 : L'Hôtel de Vervins, qui a été édifié sur l'ancienne Livrée des cardinaux Hugues Roger et Hugues de Saint-Martial, est l'un des plus remarquables d'Avignon. Au XVe siècle, elle devint la propriété des Farets, négociants en drap, qui la revendirent ensuite à leur confrère André Bornichon. Son achat, dans le dernier quart du XVIIe siècle, par Pierre de Vervins, auditeur à la Légation d'Avignon, le plus haut dignitaire après le vice-légat, bouleversa son architecture. En 1687, sur les plans de Pierre Mignard, il fit bâtir un somptueux Hôtel particulier. Devenu en 1796, propriété de la famille Pamard, c'est actuellement un luxueux hôtel-restaurant.
Place de l'Amirande
Place de l'Amirande
Les fouilles ont mis en évidence que c'est sur ce site que les fortifications vinrent se raccrocher au Rocher des Doms quand les habitants de la cité furent contraints de se replier pour résister aux grandes invasions. L'actuelle place est toujours dominée par les jardins pontificaux aménagés sous les pontificats de Clément VI et d'Urbain V. C'est d'ailleurs la « Salle de la Mirande » (salle admirable) construite dans ceux-ci par le cardinal de Clermont, entre 1516 et 1518 qui a donné son nom à la place. Cette place est aussi nommée « Place du vice-légat » ou « Parvis du vice-légat »31, car elle est en prolongation de la Rue du vice-légat et face à l'ancienne livrée de ce dernier. La plaque actuelle de la place l'orthographie « Place de l'Amirande ». •no 2 : L'Hôtel de Vervins, qui a été édifié sur l'ancienne Livrée des cardinaux Hugues Roger et Hugues de Saint-Martial, est l'un des plus remarquables d'Avignon. Au XVe siècle, elle devint la propriété des Farets, négociants en drap, qui la revendirent ensuite à leur confrère André Bornichon. Son achat, dans le dernier quart du XVIIe siècle, par Pierre de Vervins, auditeur à la Légation d'Avignon, le plus haut dignitaire après le vice-légat, bouleversa son architecture. En 1687, sur les plans de Pierre Mignard, il fit bâtir un somptueux Hôtel particulier. Devenu en 1796, propriété de la famille Pamard, c'est actuellement un luxueux hôtel-restaurant.
Durant tout le XIVe siècle, les maisons se pressaient jusqu'au pied du palais des papes. En prévision d'un second siège de son palais, Benoît XIII décida de dégager ces lieux en 1404. Il fit raser les maisons et disparaître les rues tortueuses qui menaient jusqu'au palais (rue du Maréchal, rue des Champeaux et rue Notre-Dame), créant ainsi un véritable glacis. Les ruines des maisons abattues restèrent sur place jusqu'en 1603, date à laquelle elles furent déblayées. Le plan de 1618 montre encore une place encore assez accidentée mais qui commence à être aménagée comme en témoigne l'allée de mûriers qui la traverse jusqu'au Petit Palais. Elle apparaît déjà comme la plus grande d'Avignon. La place qui avait servi de lieu d'exécution sous l'Ancien Régime retrouva sa vocation sous la Terreur et la guillotine fonctionna du 8 mars au 26 juin 1794. Elle est aujourd'hui entourée de monuments prestigieux : •Hôtel Calvet de la Palun (actuellement Banque de France) •Hôtel des Monnaies •Musée du Petit Palais •Cathédrale Notre-Dame des Doms •Palais des papes Un parking souterrain a été creusé sous la place.
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Place du Palais
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Durant tout le XIVe siècle, les maisons se pressaient jusqu'au pied du palais des papes. En prévision d'un second siège de son palais, Benoît XIII décida de dégager ces lieux en 1404. Il fit raser les maisons et disparaître les rues tortueuses qui menaient jusqu'au palais (rue du Maréchal, rue des Champeaux et rue Notre-Dame), créant ainsi un véritable glacis. Les ruines des maisons abattues restèrent sur place jusqu'en 1603, date à laquelle elles furent déblayées. Le plan de 1618 montre encore une place encore assez accidentée mais qui commence à être aménagée comme en témoigne l'allée de mûriers qui la traverse jusqu'au Petit Palais. Elle apparaît déjà comme la plus grande d'Avignon. La place qui avait servi de lieu d'exécution sous l'Ancien Régime retrouva sa vocation sous la Terreur et la guillotine fonctionna du 8 mars au 26 juin 1794. Elle est aujourd'hui entourée de monuments prestigieux : •Hôtel Calvet de la Palun (actuellement Banque de France) •Hôtel des Monnaies •Musée du Petit Palais •Cathédrale Notre-Dame des Doms •Palais des papes Un parking souterrain a été creusé sous la place.
En 1562, Jean-Perrin Parpaille, fils d'un ancien Primicier de l'Université d'Avignon et président du Parlement d'Orange, fut décapité comme hérétique et transfuge. Ce ressortissant de Beaumes-de-Venise, qui avait pignon sur rue à Avignon, fut l'un des chefs des religionnaires et leur donna un de leurs nombreux surnoms. Selon l'abbé Allègre :« En 1518, la peste ravageait Avignon. Des Avignonnais, dont Maître Perrinet Parpaille qui eut un fils avec sa servante, se réfugièrent à Beaumes. Cet enfant, dès qu'il eut vingt ans, put recueillir des témoignages et prendre ainsi le nom de son père. Il joua un grand rôle dans l'histoire du protestantisme et c'est à cause de lui que les huguenots furent surnommés parpaillots ». Sa maison fut rasée et sur son emplacement fut créé la place Pie. Ce nom lui fut donné en hommage au pape régnant alors. Le 30 janvier 1563, Laurent Lenzi, le vice-légat, vint bénir les travaux qui avaient commencé pour édifier sur la place une triple colonnade couverte devant recevoir les maraîchers. À partir de 1591 jusqu'à la fin du XVIe siècle, elle servit comme place d'armes où venaient manœuvrer les troupes pontificales. Ce fut en 1603, que Charles Conti, le vice-légat fit don des décombres de pierre qui encombraient la place du Palais au colonel Pompée Catilina, « cappitaine d'une compagnie de gens à pied pour nostre Sainct Père » afin de les employer à la construction de la nouvelle place. Les travaux purent continuer, puisque sur le plan de 1618 apparaît la colonnade de la halle en construction. Celle-ci fut terminée en 1624, elle comprenait, outre les boutiques, un corps de garde et une chapelle. Une Dame de Ranfaing y fonda, en 1634, un couvent dédié à Notre-Dame-du-Refuge, qui fut transféré l'année suivante rue de la Bouquerie. Entre 1760 et 1764, sur les plans de Jean-Pierre Franque, fils de Jean-Baptiste, on entreprit la construction d'une nouvelle halle qui fut démolie sous le Second Empire. Un tableau de Pierre Grivolas, peint en 1868 et exposé au musée Calvet, montre le marché en plein air qui se tenait alors sur la place Pie. La fin du XIXe siècle vit la destruction de la commanderie de Saint-Jean-le-Vieux qui avait servi de Livrée au cardinal de Florence et l'édification des Halles actuelles entre 1896 et 1898.
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Place Pie
Place Pie
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En 1562, Jean-Perrin Parpaille, fils d'un ancien Primicier de l'Université d'Avignon et président du Parlement d'Orange, fut décapité comme hérétique et transfuge. Ce ressortissant de Beaumes-de-Venise, qui avait pignon sur rue à Avignon, fut l'un des chefs des religionnaires et leur donna un de leurs nombreux surnoms. Selon l'abbé Allègre :« En 1518, la peste ravageait Avignon. Des Avignonnais, dont Maître Perrinet Parpaille qui eut un fils avec sa servante, se réfugièrent à Beaumes. Cet enfant, dès qu'il eut vingt ans, put recueillir des témoignages et prendre ainsi le nom de son père. Il joua un grand rôle dans l'histoire du protestantisme et c'est à cause de lui que les huguenots furent surnommés parpaillots ». Sa maison fut rasée et sur son emplacement fut créé la place Pie. Ce nom lui fut donné en hommage au pape régnant alors. Le 30 janvier 1563, Laurent Lenzi, le vice-légat, vint bénir les travaux qui avaient commencé pour édifier sur la place une triple colonnade couverte devant recevoir les maraîchers. À partir de 1591 jusqu'à la fin du XVIe siècle, elle servit comme place d'armes où venaient manœuvrer les troupes pontificales. Ce fut en 1603, que Charles Conti, le vice-légat fit don des décombres de pierre qui encombraient la place du Palais au colonel Pompée Catilina, « cappitaine d'une compagnie de gens à pied pour nostre Sainct Père » afin de les employer à la construction de la nouvelle place. Les travaux purent continuer, puisque sur le plan de 1618 apparaît la colonnade de la halle en construction. Celle-ci fut terminée en 1624, elle comprenait, outre les boutiques, un corps de garde et une chapelle. Une Dame de Ranfaing y fonda, en 1634, un couvent dédié à Notre-Dame-du-Refuge, qui fut transféré l'année suivante rue de la Bouquerie. Entre 1760 et 1764, sur les plans de Jean-Pierre Franque, fils de Jean-Baptiste, on entreprit la construction d'une nouvelle halle qui fut démolie sous le Second Empire. Un tableau de Pierre Grivolas, peint en 1868 et exposé au musée Calvet, montre le marché en plein air qui se tenait alors sur la place Pie. La fin du XIXe siècle vit la destruction de la commanderie de Saint-Jean-le-Vieux qui avait servi de Livrée au cardinal de Florence et l'édification des Halles actuelles entre 1896 et 1898.
La Pignotte fut fondée en 1316 par Jean XXII avec pour mission de fournir des vivres et des draps aux nécessiteux. Son nom vient de l'Italien pagnotta qui désignait un petit pain en forme de pomme de pin. La maison, qui centralisait denrées et tissus, fut installée sur une partie du cimetière des juifs qui leur avait été accordé en 1212. Après le retour de la papauté à Rome, la « Maison de la Pignotte » cessa de fonctionner, elle fut d'abord mise en location puis aliénée. •no 5 : L'Hôtel des Achards de la Baume marque son emplacement. Cette famille s'en rendit acquéreuse en 1717 et fit construite un Hôtel particulier à sa place en 1760. Cette place ombragée de platanes s'ouvre sur la rue Philonarde.
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Place Pie
Place Pie
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La Pignotte fut fondée en 1316 par Jean XXII avec pour mission de fournir des vivres et des draps aux nécessiteux. Son nom vient de l'Italien pagnotta qui désignait un petit pain en forme de pomme de pin. La maison, qui centralisait denrées et tissus, fut installée sur une partie du cimetière des juifs qui leur avait été accordé en 1212. Après le retour de la papauté à Rome, la « Maison de la Pignotte » cessa de fonctionner, elle fut d'abord mise en location puis aliénée. •no 5 : L'Hôtel des Achards de la Baume marque son emplacement. Cette famille s'en rendit acquéreuse en 1717 et fit construite un Hôtel particulier à sa place en 1760. Cette place ombragée de platanes s'ouvre sur la rue Philonarde.
Sous la papauté d'Avignon, le Plan-de-Lunel était situé entre la Livrée de Cambrai, actuel Musée Calvet et la Livrée de Poitiers où se trouvent actuellement l'Hôtel du département, siège du Conseil général de Vaucluse. Le lieu-dit Vinea Vespalis (vigne épiscopale) avait comme centre ce Plan-de-Lunel. Son vin avait été jusqu'au 11 juillet 1364 celui des chanoines d'Avignon. À cette date, Urbain V, après conseil du Chapitre de son Église et nonobstant une ordonnance impériale, avait autorisé son frère Anglic de Grimoard à en disposer à sa volonté. Au début de l'année 1365, le cardinal donna procuration à Isnard Garin et à Sicard du Fresne pour modifier le privilège de l'évêque d’Avignon et de son Église sur la Vinea Vespalis. Le 25 mars, Sicard du Fresne, en tant que procureur épiscopal, désigna trois juifs pour estimer ce vignoble. Enfin le 10 juillet, par bulle, le pape autorisait son frère à exempter ses feudataires des charges de la Vinea Vespalis. Pour résumer, le Souverain Pontife avait dépossédé le chapitre capitulaire d'Avignon de ses vignes pour les octroyer à son cadet. Sur cette place ont été bâtis l'Hôtel des Laurens et l'Hôtel d'Ancézune.
Place Plan de Lunel
Place Plan de Lunel
Sous la papauté d'Avignon, le Plan-de-Lunel était situé entre la Livrée de Cambrai, actuel Musée Calvet et la Livrée de Poitiers où se trouvent actuellement l'Hôtel du département, siège du Conseil général de Vaucluse. Le lieu-dit Vinea Vespalis (vigne épiscopale) avait comme centre ce Plan-de-Lunel. Son vin avait été jusqu'au 11 juillet 1364 celui des chanoines d'Avignon. À cette date, Urbain V, après conseil du Chapitre de son Église et nonobstant une ordonnance impériale, avait autorisé son frère Anglic de Grimoard à en disposer à sa volonté. Au début de l'année 1365, le cardinal donna procuration à Isnard Garin et à Sicard du Fresne pour modifier le privilège de l'évêque d’Avignon et de son Église sur la Vinea Vespalis. Le 25 mars, Sicard du Fresne, en tant que procureur épiscopal, désigna trois juifs pour estimer ce vignoble. Enfin le 10 juillet, par bulle, le pape autorisait son frère à exempter ses feudataires des charges de la Vinea Vespalis. Pour résumer, le Souverain Pontife avait dépossédé le chapitre capitulaire d'Avignon de ses vignes pour les octroyer à son cadet. Sur cette place ont été bâtis l'Hôtel des Laurens et l'Hôtel d'Ancézune.

Entertainment & Activities

Cinéma d'art et d'essai très sympathique, accolé au Palais des Papes et présentant une riche programmation toute l'année.
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Cinéma Utopia
4 Rue des Esc. Sainte-Anne
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Cinéma d'art et d'essai très sympathique, accolé au Palais des Papes et présentant une riche programmation toute l'année.
Une envie de bowling ! Cette salle propose de nombreuses pistes ainsi que de nombreux jeux d'arcades, billards, etc.
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Bowling du Pontet
277 Chem. des Petits Rougiers
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Une envie de bowling ! Cette salle propose de nombreuses pistes ainsi que de nombreux jeux d'arcades, billards, etc.

Essentials

Ouvert jusqu'à 22 heures tout les soirs et également le dimanche matin !
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Carrefour City
10 Rue Portail Matheron
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Ouvert jusqu'à 22 heures tout les soirs et également le dimanche matin !
Un primeur de qualité où vous trouverez également jus de fruits, fromages, etc.
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Cyclopanier
23 Rue Carreterie
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Un primeur de qualité où vous trouverez également jus de fruits, fromages, etc.